100 ans après son
baptême
Edith
Piaf "Miséricorde"
A l’occasion du Centenaire du baptême d’Edith Piaf en
notre église le 15 décembre 1917, un magnifique spectacle musical a
eu lieu au 8, rue de Palestine, à côté de l’église, dans la
grande et belle salle paroissiale Sainte Bernadette.
Plus
de 260 personnes ont répondu à l’invitation de la paroisse,
malgré le froid. Et elles ont eu bien raison ! Le spectacle, ou
plutôt le « one woman show » de Séverine Andreu, seule
en scène avec sa voix d’une chaleur et d’une profondeur
exceptionnelles, son ukulélé (sorte de petite guitare) et son
concertina (sorte d’accordéon) fut brillant, passionnant et
émouvant. A travers lectures et chansons, c’est le récit de la
vie d’Edith Giovanna Gassion qui nous fut donné d’écouter. Des
chansons connues ou moins connues, de cette immense chanteuse ont
donc été interprétées au cours de ce spectacle par une Séverine
Andreu inspirée et touchante : l’Hymne à l’Amour, Mon
Dieu, Les Trois Cloches, etc… Sur la scène, sobre et belle, deux
cadres se faisaient face : l’un d’Edith Piaf, l’autre de
Sainte Thérèse de Lisieux.
Edith
Piaf était inséparable de la « petite » Thérèse
Parce
qu’Edith Piaf, et le spectacle s’en est fait largement l’écho,
était inséparable de la « petite » Thérèse. Edith a
voué toute sa vie une fidèle et authentique dévotion à Sainte
Thérèse de l’Enfant-Jésus à qui elle attribuait sa guérison
oculaire de son enfance. Edith avait la foi, la foi chrétienne,
chevillée au corps. Depuis son enfance, pourtant difficile. Son
livre de chevet, c’était l’ « Histoire d’une âme »
de Thérèse de Lisieux.
Le
spectacle s’est terminé par la lecture bouleversante d’une
lettre d’Edith Piaf, reconnaissant ses péchés et demandant pardon
aux hommes et à Dieu de tout ce qu’elle a fait de mal dans sa vie.
Séverine Andreu a su admirablement mettre tout son cœur et son
talent dans cette lecture poignante.
Un
grand coup de chapeau, pour finir, doit être donné à notre curé,
le Père Stéphane Esclef, et à Luc Bertin-Hugault, paroissien et
chanteur lyrique, coordonnateurs de ce spectacle musical et tous deux
désireux et œuvrant à ce que l’art trouve sa place dans
l’Eglise. Qu’ils en soient chaleureusement remerciés !
Pour
finir, on soulignera que Mgr Jachiet, évêque auxiliaire du diocèse
de Paris, a honoré de sa présence cet événement exceptionnel de
la notre paroisse.
Edmond SIRVENTE