Histoire de la Basilique ( 2ème chapitre) | L'Ami du 20ème

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Histoire de la Basilique ( 2ème chapitre)


Histoire de la Basilique ( 2ème chapitre)

Nos bâtisseurs à l’œuvre



Les abbés d’Hulst et Courtade, vicaires à St Ambroise, après les évènements éprouvants de la Commune, partent en retraite et en repos à St Claude (Jura). C’est là qu’ils bâtissent leur projet : établir boulevard de Ménilmontant, où l’abbé d’Hulst avait acheté un terrain, une œuvre de jeunes apprentis, une école et édifier une chapelle en cet endroit éloigné des églises existantes : St Ambroise, Ste Marguerite, Belleville.

Dès l’automne 1871, ils s’établissent au 57, boulevard de Ménilmontant dans une petite masure qui existe sur le terrain. A côté de leur modeste demeure, l’abbé d’Hulst fait construire à ses frais une petite chapelle. C’est une petite construction très simple, d’une seule nef lourdement couverte en panneaux rouges, pouvant accueillir 300 personnes (architecte Eugène Dufour). Elle est inaugurée le 19 février 1872 et porte le nom de chapelle St Hippolyte en reconnaissance à Mgr Hippolyte Guibert, archevêque de Paris, qui a encouragé leur entreprise.

De là, les deux prêtres parcourent les rues, ruelles et impasses les plus populeuses de notre quartier, visitant les pauvres, accourant au chevet des malades, distribuant les sacrements, accueillant les orphelins dans leur bâtisse. Mgr Guibert nomme l’abbé d’Hulst , malgré son jeune âge (34 ans), vice-promoteur du diocèse et c’est donc la séparation des deux amis. Pour le remplacer, il nomme l’abbé Lamielle, originaire de Mulhouse, âgé de 26 ans. Ainsi, l’abbé va s’occuper de l’œuvre des Alsaciens-Lorrains qui a été fondée en 1859 et dont le nombre de membres ne cesse d’augmenter après le désastre de 1870. Les réfugiés arrivent en masse dans notre quartier, fuyant l’occupation de l’Alsace Lorraine par les Prussiens. 11 340 Alsaciens-Lorrains se fixent dans le 11è en 1871.

Hélas, le 11 juin 1873, l’abbé Courtade décède à l’âge de 34 ans. La surprise est grande et l’émotion profonde 

Serge Crégut