L’avenir de la traverse de Charonne
(suite du courrier des lecteurs de janvier)
L'article dans l’AMI de
novembre résumant la
réunion du Comité
Déplacements a soulevé
bien des inquiétudes et
des protestations en ce qui
concerne la traverse de Charonne.
La réduction du trajet retour de
la traverse, à partir d’Orteaux-
Vitruve, pour remonter la rue des
Pyrénées, en évitant en particulier
Debrousse, Pelleport et la rue Belgrand
a suscité des réactions de
nos lecteurs, traduite en particulier
par l’envoi d’un courrier (l’AMI
de janvier) à la Maire du 20e. L’adjoint
à la Maire chargé des transports
a répondu que ces aménagements
de la traverse ont été
rendus nécessaires par les restrictions
budgétaires, compte tenu
du coût d’exploitation de la ligne
rapporté à sa fréquentation, coût
supporté à 90% par la Ville.
Des négociations laborieuses
Après de laborieuses négociations
• La Municipalité du 20e, épaulée
par les associations, s’étant par
ailleurs vivement opposée à une
proposition de la Ville plus draconienne
– les nouvelles modalités
sont les suivantes :
• Fonctionnement de 8h à
19h30 tous les jours et toutes
périodes.
• Fréquence de 23 mn tous les
jours et toutes périodes.
• Itinéraire réduit dans sa partie
retour nord.
• Mise en place de véhicules
électriques.
La RATP, mise en copie, a répondu
par son service clientèle que,
consciente des besoins exprimés,
mais ne pouvant décider seule
(commission technique multipartenaires
placée sous l’égide d’Îlede-
France Mobilités) et compte tenu
des investissements nécessaires pour
améliorer l’offre de transport, «elle
ne pouvait apporter une réponse
en adéquation avec ces attentes
légitimes.»
On ne peut évidemment que regretter
cette modification d’itinéraire,
en attente de validation par le
Conseil de Paris, qui laisse de côté
une partie des usagers Vitruve, Balkans,
Pelleport, alors que la rue des
Pyrénées vers Gambetta est déjà
desservie par les bus 26 et 64 ■.
HENRI DELPRATO