BALADE
au PERE LACHAISE
sur
les petits chemins
de
la
CHANSON
française
On se promène dans les calmes allées du cimetière et soudain....un simple nom gravé sur la pierre fait renaître en nous un couplet ou une mélodie.
Dossier préparé par Olivier Loudin
Photographies de Denis Goguet
Habitants du 20eme arrondissement de Paris, nous connaissons tous ce poumon de l'Est parisien, ce musée à ciel ouvert, ce site connu dans le monde entier, le cimetière du Père Lachaise.
Nombreuses sont les célébrités qui y reposent , tant parisiennes que françaises ou mondiales: les peintres et les généraux, les écrivains et les danseuses, les ministres et les exilés, les savants et les poètes, personnalités notables ou oubliées......
Nous allons évoquer celles et ceux qui ont incarné la chanson française depuis la Libération (autrement il faudrait un livre entier) et nous mentionnerons leurs principaux succès.
Edith Piaf
Si
l’on évoque la chanson française en se promenant au cimetière
du Père-Lachaise, on ne peut manquer de s’arrêter sur la
dernière demeure de celle que l’on surnommait « La
Môme »,
celle qui pendant plus de 20 ans prolongea le souvenir de toutes les
chanteuses réalistes d’avant-guerre et qui influença tant
d’interprètes venues après elle, celle qui par sa voix
magnétique et sa présence dramatique bouleversa les music-halls du
monde entier :
Edith
Giovanna Gassion dit Edith Piaf (1915-1963) (97ème
division).
On
connait tout de sa vie : découverte par Louis Leplée, prise
en main par Raymond Asso elle émergea pendant l’occupation et
déployant sa formidable énergie au service de l’émotion elle
affirma sa personnalité dans les années 50 pour devenir l’immense
vedette que nous connaissons.
Sa
vie privée tragique, ses caprices de diva, les scandales…Rien de
tout cela n’existe face au souvenir de cette petite femme en noir,
les bras tendus nous donnant tout son être du fond des tripes.
On
n’en finirait pas d’énumérer tous ses succès depuis « Mon
Légionnaire »
(crée par Marie Dubas qui repose à la 36ème
Division), « La
Goualante du Pauvre Jean »,
« L’accordéoniste »,
« Padam,
Padam… »,
« Les
amants d’un jour »,
« La
foule »,
« Les
amants d’un jour »
et « L’hymne
à l’amour ».
Elle
repose avec son dernier époux, le chanteur Théo Sarapo (1936-1970)
qu’elle avait découvert et lancé avec « A
quoi ça sert l’amour ».
Le
poète et critique Léon-Paul Fargue écrivait d’elle en 1938 :
« Son
art consiste à placer le développement dans la main de l’émotion
et à devenir elle-même, peu à peu, la plus forte et la plus sûre
émotion de la mélodie ».
YvesMontand
Au
rayon des grands interprètes, faut-il encore présenter « Monsieur
Montand »
(Yves Montand, Ivo Livi (1921-1991) 44ème
Division).
D’origine
italienne, il fit ses débuts à Marseille en reprenant des succès
de Charles Trenet, Maurice Chevalier et Fernandel. Il monte à Paris
durant l’occupation et sur les conseils d’Edith Piaf se
construit un répertoire à sa mesure et un personnage de meneur de
revue à l’américaine, très influencé par les prestations de
Fred Astaire. C’est le succès, le showman Montand tient l’affiche
pendant des mois, tour à tour chanteur de charme, comique ou
diseur, il honore les poètes qu’il affectionne : Jacques
Prévert (« En
sortant de l’école »,
« Les
feuilles mortes »,
« Barbara »)
ou Aragon (« L’étrangère »,
« L’affiche
rouge »)
sans perdre son côté populaire et primesautier (« La
chansonnette »,
« Les
grands boulevards »,
« A
bicyclette »).
Il
est inhumé avec sa compagne l’actrice Simone Signoret, au pied de
trois petits bouleaux.
Et
à quelques mètres de là, sur la droite…Oui ! c’est bien
lui : Francis Lemarque de son vrai nom Nathan Korb (1917-2002).
« Les
rues dans la nuit
Se
ressemblent un peu
Et
le ciel aussi
Qu’il
soit gris ou bleu
Certains
jours d’la vie
Sont
bien monotones
Oui
mais toi tu n’ressembles à personne ».
Des
mots simples, des mélodies enjouées, un engagement sincère, une
modestie à toute épreuve, un sourire s’ouvrant sur les dents du
bonheur : Francis Lemarque, d’abord fournisseur de chansons
pour Yves Montand puis interprète de ses propres œuvres, n’a
cessé de nous ravir par la qualité de ses chansons : « Ma
douce vallée »,
« Quand
un soldat »,
« A
Paris »,
« Bal,
petit bal »,
« Marjolaine »,
« Le
petit cordonnier ».
Riche
et longue carrière, depuis 1935 quand il débuta en duo avec son
frère (Les frères Marc) jusqu’à ses adieux à la scène au
Printemps de Bourges 1980, un triomphe.
Et
n’oublions pas qu’il fut avec Michel Legrand le producteur de la
musique de « Parapluies
de Cherbourg »
et des « Demoiselles
de Rochefort »
films de Jacques Demy ; également compositeur de musiques de
film « Le Gentleman
d’Epsom »,
« Playtime »
et aussi découvreur de jeunes talents, Alain Barrière, Serge Lama.
Jacques Plante
Dans
la même allée que Lemarque et Montand, sur une stèle en deuxième
ligne, nous lisons ces mots gravés : « Je
vous parle d’un temps que les moins de vingt ans… ».
Tiens,
tiens qui cela peut-il être ?
C’est
la tombe de Jacques Plante (1920-2003, 44ème
Div) le parolier de cette magnifique chanson « La
Bohème »
(Charles Aznavour qui est toujours parmi nous en est l’interprète).
Parolier
prolifique et populaire, il écrivit également « Etoile
des neiges »
(1947 pour Line Renaud), « Les
grands boulevards »
(1951-Yves Montand), « Les
comédiens »
(1962-toujours pour Aznavour, « Un
mexicain »
(1962-Marcel Amont), « Quand
une fille aime un garçon »
(1962-Sheila), ainsi que les paroles françaises de « Santiano »
(1962-Hugues Auffray), « J’entends
siffler le train »
(1962-Richard Anthony) et…et…excusez du peu…Quel Palmarès !
Marcel Mouloudji
A
quelques pas de là, non loin de Sarah Bernhardt et presque caché
sous un buisson, réside Marcel Mouloudji (1922-1994, 42ème
Div).
Enfant
des rues, il devint la mascotte du « clan »
Prévert (le groupe Octobre) puis du « clan »
Sartre ; entre temps il se faisait remarquer comme comédien
(« Les
disparus de Saint-Agil »
-1938, « Les
inconnus dans la maison »
-1942, « Nous
sommes tous des assassins »
-1952 »), comme romancier (« Enrico »
-prix de la Pléiade 1944, « Un
garçon sans importance »,
en tout une douzaine de romans !) et comme peintre.
Mais,
c’est poussé par son épouse Lola, qu’il enregistre, chante et
écrit des chansons. Premier essai, premier succès : « La
complainte des infidèles »
(générique d’un film de Carlo Rim).
« Cœur
pour cœur
Dent
pour dent
Tel
est la loi
Des
amants ».
Puis,
il entre aux « Trois
Baudets »
chez Jacques Canetti et il y crée « Comme
un petit coquelicot »
(Raymond Asso et Claude Valery), « Un
jour tu verras »,
« Mon
pote le gitan »
et bien sûr « Le
Déserteur »
de Boris Vian, qui lui vaut une interdiction d’antenne en même
temps que la célébrité.
Il
a chanté Prévert, Bruant, la Commune, la Résistance. Il fut aussi
producteur (Graeme Allwright, Colette Magny, Hélène Martin).
Il
savait toucher son public par sa générosité, sa modestie, sa
gentillesse et tous ses talents.
On
chante bien souvent sur sa tombe.
GilbertBécaud
Non
loin de Mouloudji, nous voici devant la large dalle de Gilbert
Bécaud (de son vrai nom François Silly, 1927-2003, 45ème
Div). Il a promené sa silhouette énergique, sa main plaquée sur
l’oreille et sa cravate à pois sur toutes les scènes du monde,
de Moscou à New-York, avec la présence et l’aplomb d’un grand
monsieur de la chanson.
Jeune
compositeur, formé au conservatoire de Nice, pianiste de scène de
Jacques Pills, il rencontre simultanément trois auteurs qui seront
associés à tous ses succès : Louis Amade (« Les
croix »,
« Les
marchés de Provence »,
« La
balade des baladins »,
« L’important
c’est la rose »…),
Pierre Delanoë (« Mes
mains »,
« Et
maintenant »,
« Nathalie »,
« L’orange »
et « La
solitude ça n’existe pas »…)
et Maurice Vidalin (« Le
mur »,
« Quand
Jules est au violon »,
« Le
petit oiseau de toutes les couleurs »,
« La
vente aux enchères »…).
Surnommé
Monsieur 100.000 volts, Gilbert Bécaud déchaina son public qui en
martyrisa les fauteuils de l’Olympia en 1954. Vu le succès, Bruno
Coquatrix (1910-1979, 96ème
Div) alors directeur du lieu ne lui en voulut pas, bien au contraire
puisque son Gilbert préféré y triompha pendant 25 ans.
Henri Salvador
Oh !
n’oublions pas que juste devant la sépulture d’Edith Piaf
s’allonge celle d’Henri Salvador (1917-2008, 97ème
Div). Peut-on en quelques lignes résumer la carrière de ce géant
de la chanson, ce maestro de la guitare, ce champion de pétanque
(15 fois champion de Paris en doublette avec Claude Fernandes), et
surtout ce chevalier ès rigolade qu’il fut pendant plus de sept
décennies.
Comme
le disait de lui son ami Boris Vian : « Méfiez-vous
des paresseux qui ont des passions … ils y pensent tout le temps
qu’ils se reposent. Quand Salvador se repose, il prend sa guitare
et il fait une chanson…Et comme il est paresseux du fond du cœur,
il se repose beaucoup et il fait beaucoup de chansons ».
Depuis
les « Collégiens »
de Ray Ventura en 1935 et son dernier « Révérence »
avec Caetano Veloso et Gilberto Gil en 2006, il a égrené
« Clopin-clopant »,
« Le
loup, la biche et le chevalier »,
« Maladie
d’amour »,
« Blouse
de dentiste »,
« Syracuse »,
« Zorro
est arrivé »,
« Le
travail c’est la santé »,
« Faut
rigoler »
« Faut
rigoler, faut rigoler
Avant
qu’le ciel nous tombe sur la tête
Faut
rigoler, faut rigoler
Pour
empêcher le ciel de tomber ».
Crooner,
rocker, charmeur ou drôle nous le l’oublierons pas et nous nous
souviendrons de son rire, son fameux rire communicatif et fraternel
quand nous irons le visiter.
Georges Moustaki
« Avec
ma gueule de métèque
De
juif errant, de pâtre grec
Et
mes cheveux aux quatre vents… »
C’est
ainsi que Georges Moustaki (1934-2013, 95ème
Div) se présenta au public en 1969, pour son second départ. Après
des débuts discrets comme chanteur il écrivit pour d’autres :
Colette Renard « Les
musiciens »,
Maria Candido « Donne
du rhum à ton homme »,
Edith Piaf bien sûr « Milord »
…, Barbara « Pour
une longue dame brune »,
Serge Reggiani « Madame »,
« Sarah ».
Enfin,
sur un ton débonnaire avec un répertoire neuf et tendre il
s’impose en métissant les folklores du sud et les balades
anciennes : « Ma
liberté »,
« Il
est trop tard »,
« Sarah » (La
femme qui est dans mon lit n’a plus vingt ans depuis longtemps…),
« Les
amis de Georges »,
« Joseph »,
« Bahia ».
Il
fut aussi l’ainé généreux qui offrit son répertoire aux
débutants Catherine et Maxime Leforestier.
Michel Delpech
Déjà
un an qu’il nous a quitté, Michel Delpech (1946-2016, 49ème
Div). Chanteur de variétés, dans le vrai sens de terme, auteur
prolifique, personnage digne et charmant il avait débuté sa
carrière par une comédie musicale « Copains
clopant »,
d’où la chanson « Chez
Lorette »
est extraite. Puis ce fut, « Inventaire
66 »,
« Les
petits cailloux blancs »,
« White
is white »,
« Pour
un flirt »,
« Le
Loir et Cher »,
« Que
Marianne était jolie »
et ce qui fut surement la première chanson de variété écologiste
« Le
chasseur ».
« Avec
mon fusil dans les mains
Au
fond de moi je me sentais
Un
peu coupable
Alors
je suis parti tout seul
J'ai
emmené mon épagneul
En
promenade ».
Patachou
Près
de l’entrée principale, 2ème Division repose la grande Patachou
(Henriette Ragon épouse Lesser 1918-2015). Secrétaire aux éditions
musicales Raoul Breton, elle ouvre une pâtisserie puis un cabaret à
Montmartre en 1948 « Chez
Patachou ».
Parrainée par Maurice Chevalier qui appréciait sa gouaille toute
parisienne, elle était célèbre pour couper les cravates de ses
clients chics. Première interprète de nombreux auteurs de talent,
Georges Brassens qu’elle poussa littéralement sur la scène
« Brave
Margot »,
« Maman
Papa » ;
André Hardellet « Bal
chez Temporel »,
musique de Guy Béart ; Léo Ferré « Le
piano du pauvre »,
« Nous
les filles »
et un jeune chef d’orchestre talentueux Michel Legrand.
Elle
tourna plusieurs films comme actrice et anima des émissions
télévisées consacrées bien évidemment à la chanson.
Jacques Canetti
Il
me faut faire ici une mention spéciale en faveur de Jacques Canetti
(1909-1997, 94ème Div) certainement le plus grand révélateur de
talents de la chanson française.
« On
cherche jeune homme aimant la musique… »
est le titre de son autobiographie et était l’intitulé de
l’annonce qui le fit entrer chez Polydor. D’abord pour coller
des étiquettes sur les disques et petit à petit, assurant toutes
les tâches de l’enregistrement et de la production musicale. Il
promotionne le jazz en organisant les premières tournées
européennes de Duke Ellington et Louis Armstrong (1933). Il décide
la grande Marlène Dietrich à chanter en français puis entre au
« Poste
parisien »
et à « Radio-cité »
pour laquelle il crée les premiers « radio-crochets ».
Au
programme, André Clavaux, André Dassary, Edith Piaf mais aussi
Agnès Capri, Charles Trenet qui fit un tel triomphe dans l’émission
« le
Music-Hall des jeunes »
que la grande Mistinguett refusa de passer après lui et qu’il fût
engagé le lendemain même à l’A.B.C.
Jacques
Canetti dirigea les séances d’enregistrement des plus grands,
Piaf à ses débuts, Charles Aznavour, Maurice Chevalier, Henri
Salvador, etc.
En
1947, il fonde « Les
Trois Baudets »
2 rue Coustou puis 64 boulevard de Clichy, cabaret qu’il dirigea
jusqu’en 1960. Sous sa houlette et bien souvent avec la complicité
de Pierre Dac (87ème
Div) et Francis Blanche on y découvrit Georges Brassens, Francis
Lemarque, Mouloudji, Darry Cowl, Jacques Brel, Boris Vian, Catherine
Sauvage, Boby Lapointe, Philippe Clay, Anne Sylvestre, Roger Carel,
Bernard Haller, Jean Poiret, Michel Magne (87ème
Div), Félix Leclerc.
Egalement
producteur de Jeanne Moreau, Serge Reggiani, Jacques Higelin,
Brigitte Fontaine, Cora Vaucaire, Pierre Louki et Romain Bouteille,
sans oublier les enregistrements des textes de Prévert, de Pierre
Daninos (44ème
Div), Georges Simenon ou encore les merveilleux Piccolo Saxo et cie.
Il
repose auprès de son épouse la chanteuse Lucienne Vernay
(1919-1981).
Jean Nohain
Mention
spéciale également pour le parolier Jean Nohain (1900-1981, 89ème
Div). Immensément connu avant-guerre pour ses nombreuses
collaborations avec la compositrice et chanteuse Mireille :
« Couchés
dans le foin »,
« Quand
un vicomte »,
« Papa
n’a pas voulu »,
« Une
demoiselle sur une balançoire »
et bien sûr la chanson qui inspire le titre de cet article « Ce
petit chemin
».
« Ce
petit chemin qui sent la noisette
Ce
petit chemin n’a ni queue ni tête
On
le voit qui fait trois
Petits
tours dans le bois
Puis
il part au hasard
En
flânant comme un lézard ».
Refrains
joyeux chantés par Pills et Tabet, Jean Sablon apportant un ton
nouveau pour l’époque, comme il le disait de ses propres textes :
« Jamais
triste ni prétentieux ».
A
écouter promptement !
Alain Bashung
Plus
bas, dans la treizième Division non loin de Jim Morrison et plus
près encore de Chopin, repose Alain Bashung (1947-2009) sous une
dalle symbolisant les sillons d’un disque.
Révélé
en 1980 avec « Gaby,
oh Gaby »
(1,3 million d’exemplaires vendus) puis « Vertige
de l’amour »
après quinze ans de galère. Dans un registre pop-rock avec des
arrangement subtiles et des paroles signées Boris Bergman, il
installe sa popularité avec des albums remarqués « Pizza »,
« Rio
Grande »et
surtout le décisif « Fantaisie
militaire »
(sans Bergman) qui lui vaut la consécration.
Sa
disparition brutale a laissé ses fans désemparés. Il n’est pas
rare de les voir pleurer sur sa tombe.
Hervé Christiani
Presqu’en
face de Jim Morrison, quasi anonyme nous trouvons la sépulture
d’Hervé Christani (1947-2014, 16ème
Div), auteur-compositeur-interprète de l’inoubliable « Il
est libre Max »
tube de l’année 1981.
« Comme
il n’a pas d’argent pour faire le grand voyageur
Il
va parler souvent aux habitants de son cœur
Qu’est-ce
qu’ils s’racontent, c’est ça qu’il faudrait savoir
Pour
avoir comme lui autant d’amour dans le regard
Il
est liiiiiiiiibre Max, il est liiiiiiiiibre Max
Y
en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler ».
Un
« One
Hit Wonder »
comme le disent les britanniques, une merveille unique.
et....
Dans
cette même catégorie nous évoquerons la mémoire de Gérard
Berliner (1956-2010, 44ème
Div) pour sa chanson « Louise »,
de Franck Alamo (1941-2012, 25ème
Div) avec « Biche,
ma biche »,
et de l’étonnant Pierre Perrin (1925-1985, 59ème
Div) auteur-compositeur-interprète d’un énorme succès de …
Bourvil : « Le
Clair de lune à Maubeuge ».
La
place et le temps nous manquent pour évoquer les moins connus, les
plus anciens, Marie Dubas, Henri Garat, Yvette Guilbert, Polin…et
bien d’autres.
Olivier
Loudin
Tous
mes remerciements à Denis Goguet pour son aide logistique et
photographique.